Quand on investit, en Bourse comme en non coté, un premier choix se pose : actions ou obligations. il faut se décider !
En bref : actions ou obligations ?
Une action, c’est une part d’une entreprise. On parle aussi d’un “titre”. En l’achetant, vous devenez propriétaire d’une partie de l’entreprise.
Une obligation, c’est un prêt que vous faites à l’entreprise. Elle vous paye alors des intérêts, et vous rembourse le prêt à échéances définies.
Pour faire simple, si en obligations, l’investisseur espère générer un bénéfice via les intérêts, en actions, il le fait via la plus-value de cession et les dividendes. En réalité, il n'y a pas vraiment de meilleur placement. Le mieux, c’est en fait de prendre les deux, de diversifier vos investissements.
Investir en actions : les spécificités
Quand on investit en actions, on espère que la valeur de l’entreprise augmente. Si sa valorisation est plus importante qu’au moment de l’achat de l’action, c’est qu’elle a gagné en valeur ! En conclusion, si vous la vendez, vous générez une plus-value.
Ça, c’est le résumé, très simple si on n’a pas le temps. En réalité, être actionnaire, ça veut dire un peu plus que ça !
Le droit de vote : Exercé lors des assemblées générales de la société dont vous êtes actionnaire. En bref, ce droit vous permet de participer à certaines décisions internes de l’entreprise. Le pouvoir de l’actionnaire dépend du nombre d’actions détenues. En général, 1 action = 1 voix
Le droit aux dividendes : Certains investissements en actions permettent à l’actionnaire de recevoir une part des bénéfices de l’entreprise. Cette part prend alors la forme de dividendes. Attention cependant, toutes les entreprises ouvrant leur capital à l’investissement en actions ne proposent pas ce système. Première chose à vérifier en France, le statut juridique. L’entreprise doit être une SAS, SA ou SCA. Les spécificités associées aux dividendes sont ensuite votées lors des assemblées générales.
Bon à savoir :
Le paiement des dividendes peut se faire en actions, mais il ne peut vous être imposé ! C’est à vous de choisir entre accepter la proposition de l’entreprise, ou réclamer le versement en numéraire.
Investir en obligations : comment ça marche
Si, avec un investissement en actions, vous êtes proche de l’entreprise, et pouvez même avoir un impact sur celle-ci, en obligations, c’est moins le cas ! Comme expliqué un peu plus haut, en obligations, vous prêtez de l’argent à l’entreprise, vous ne devenez pas actionnaire, mais créancier.
La rémunération est très souvent la même : des intérêts. En fonction du type d’obligation, ceux-ci peuvent évoluer ou non au fil du temps. Obligations simples, convertibles, in fine… Il y en a toute une ribambelle. En fonction de ça, le nominal est remboursé annuellement ou à la toute fin, les intérêts versés mensuellement ou trimestriellement… Tout dépend du type d’obligation.
Tant que l’emprunteur reste solvable, il vous verse les intérêts. À la fin, vous récupérez alors le capital initial investi. Souvent, investir en obligations, c’est investir à court terme (3 à 5 ans maximum). Certaines obligations, comme celles d'État, peuvent cependant être à très long terme.
Le moins risqué entre actions et obligations ?
On peut se dire qu’investir en obligations, c’est par définition moins spéculatif, et donc moins risqué qu’en actions. Malheureusement, ça n’est pas aussi simple que ça. Une obligation, sur le papier, c’est très avantageux : on a une vision sur plusieurs années des intérêts qui nous seront versés, on peut prévoir efficacement.
Sauf que, si l’emprunteur n’est pas assez solide en termes de trésorerie et de liquidité, sa capacité à vous rembourser pourrait être remise en cause.
Pour les actions, on retrouve des entreprises cotées très solides, qui offrent une certaine stabilité. Par contre, ce genre d’entreprise est souvent très stable. On espère alors générer une plus-value intéressante à long terme.
Estimer le risque d’une action, par contre, c’est tout de suite plus compliqué : jeune entreprise prometteuse, société établie de longue date, profil des dirigeants de l’entreprise, état du marché actuel… Beaucoup de choses à prendre en compte. On peut gagner gros, comme perdre tout le capital investi.
En bref, avec une obligation, très souvent, plus le taux d’intérêt est élevé, plus le risque l’est également ! Avec une action, le risque est dépendant du marché, du profil de l’entreprise et de nombreux autres facteurs.
La meilleure option ? Choisissez les deux ! La clef en investissement, c’est de les diversifier !
La fiscalité en actions et en obligations
Bon, maintenant, parlons réduction d’impôt ! Car oui, en France, en investissant dans certains actifs éligibles, vous pouvez réduire votre impôt sur le revenu. Plutôt sympa, pas vrai ?
Pour les actions, plusieurs options s’offrent à vous :
- Un PEA / PEA-PME, qui vous permet d’être exonéré d’IR sur les plus-values de vos investissements en actions
- L’IR-PME ou le dispositif JEI, qui vous permettent de réduire votre IR jusqu’à 50 % de la somme investie au capital de TPE ou PME
- Le 150-0 B Ter, qui vous permet de reporter l’imposition liée à la vente de votre entreprise
L’investissement en actions, surtout dans des PME françaises, est très poussé par le gouvernement. En conclusion, on retrouve différents dispositifs fiscaux plutôt alléchants.
En obligations, par contre, on a un peu moins d’options.
Depuis la loi PACTE de 2019, le PEA-PME peut inclure certaines obligations type ORA ou crowdlending. Pensez bien à vérifier l'éligibilité des titres avant de les inclure dans votre plan.
Conclusion : le potentiel de l’action contre la promesse de l’obligation
En bref, les actions et les obligations sont deux types de placements financiers qui sont très intéressants pour un portefeuille dynamique. Si les actions peuvent présenter un potentiel de rendement élevé, le risque lié à ce type d’investissement l’est tout autant. En contrepartie, vous profitez aussi de certains avantages fiscaux.
Les obligations elles, sont plus simples à estimer et à évaluer. Un taux d’intérêt défini à l’avance, avec des échéances définies à l’avance également… Tout est carré. Bon, par contre, il y a toujours un risque de ne pas être remboursé si l’entreprise prend l’eau.
Attention : certaines obligations type ORA (obligations remboursables en actions) peuvent être difficiles à estimer.
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