Quels sont les risques associés au Private Equity ?

Les risques quand on investit en Private Equity

Si, en Private Equity, les potentiels de rendement sont élevés, ils viennent en échange de certains risques.

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Perte du capital investi

Quand vous investissez dans une entreprise non cotée en Bourse, elle peut être en phase de lancement ou d'amorçage, on parle alors de Venture Capital. Capital-risque en français. Le cas échéant, il y a un risque perte élevé du capital investi.

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C'est logique, puisque la jeune entreprise n'est pas encore en place sur le marché, avec une base de consommateur… Elle propose cependant un produit ou service disruptif, justement dans le but de se faire une place.

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Il arrive aussi que des entreprises non cotées, à des stades de développement plus avancés, lèvent des fonds. On parle alors de SerieA, B, C… Ce type de projet peut s'avérer plus rassurant pour les investisseurs. En revanche, le risque est toujours bel et bien présent : si l'état du marché se dégrade ou que l'entreprise prend l'eau par exemple. D'une manière générale, le niveau de risque est proportionnel au potentiel de rendement.

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Pas de liquidité

Un risque inhérent au Private Equity, c'est l’illiquidité. En Bourse, quand vous achetez des actions, vous pouvez assez facilement les revendre sur le marché. Malheureusement, il n'existe pas de tel marché pour les sociétés non cotées en Bourse. Afin de revendre vos titres, vous devez attendre des occasions bien spécifiques : LBO, MBO, IPO…

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Les exits en Private Equity ne sont jamais garantis. Vous pouvez donc attendre une longue période avant qu'une opportunité se présente. Parfois, ça va être 4 ans, parfois 10, parfois plus.

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Lors d'une levée de fonds, il arrive que des "clauses de rendez-vous" soient renseignées dans le pacte d'associés. L'entreprise est alors obligée de se poser avec les investisseurs à une date donnée pour discuter d'un exit. Mais, encore une fois, rien ne garantit que les échanges aboutissent à quoi que ce soit.

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Valorisation des titres en portefeuille

Les investissement en capital-développement sont non cotés en Bourse. Par conséquent, leur valorisation doit être estimée par le fonds de Private Equity ou la plateforme. Et là se trouve le risque. Fausses informations transmises, erreurs humaines… La valorisation pourrait très bien ne pas refléter le prix réel de l'entreprise.

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Pssst : Chez Tudigo, chaque projet présenté est audité en interne et en externe, par des cabinets. L'objectif étant de challenger autant que possible la valorisation de l'entreprise.

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Taux de change

Certains fonds communs de placements à risque peuvent avoir une partie de leur actif dans différentes devises (Euro, Dollar, Yen…). La valeur des actifs peut alors évoluer en fonction du cours des devises (à la hausse comme à la baisse).

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Ça n'est cependant pas le cas chez Tudigo, puisque nous vous proposons d'investir uniquement dans des projets en France et en Europe.

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Les rendements espérés en Private Equity

Bon, je pense que vous avez saisi l'idée, le Private Equity, c'est très risqué. Mais du coup, quels rendements espérer ?

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Les chiffres du Private Equity ces 10 dernières années

Sur les 10 dernières années, en France, le TRI du Private Equity se positionne devant toutes les autres classes d'actif.

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C'est du moins ce que révèle une étude de France Invest. Sur la période 2014-2023, le TRI du capital-investissement était de 13,3 %. Ce qui dépasse d'au moins 3 points les autres classes d'actifs sur la même période.

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Il est bon de noter que les performances passées ne garantissent en rien les rendements futurs.

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Déterminer le potentiel de rendement

Une startup en phase de lancement aura une valorisation de base assez basse. Si cette dernière décolle sur le marché, le rendement pourrait être très élevé. C'est cependant un placement risqué, car elle pourrait tout aussi bien couler.

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Des PME à des stades plus avancés sont rassurantes, car en place sur un marché. En général, le potentiel de rendement est moins élevé que pour des startups, proportionnellement au risque. D'une manière générale retenez cette règle : plus le potentiel de rendement estimé est élevé, plus l'investissement est risqué.

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Bon à savoir : Pour chaque projet en Private Equity présent sur Tudigo, on vous indique le potentiel de rendement cible. Il ne s'agit cependant que d'une estimation, et en aucun cas d'une garantie.

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Comment faire face aux risques en Private Equity ?

Si on récapitule, le Private Equity, bien que potentiellement très rentable, sait s'avérer risqué. Quelques éléments clés pour y faire face.

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Diversifier ses investissements

La règle d'or quand on investit, c'est de diversifier ses placements. Vous pouvez diversifier en investissant dans différents projets, mais aussi différents actifs (obligations, actions, immobilier…), voire même différentes zones géographiques !

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L'idée, c'est d'avoir un nombre important d'investissements qui se supportent mutuellement. Les bonnes performances de l'un soutiennent les mauvaises de l'autre.

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Se renseigner sur le Private Equity

Deuxième règle d'or, c'est de n'investir que ce que vous êtes prêt à perdre, dans de projets et actifs que vous comprenez. En capital-investissement, par exemple, il est crucial de bien connaître le fonctionnement des valorisation, des exits, des actions…

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De la même manière, il vaut mieux investir dans des projets qui vous sont limpides : business plan, produit ou service proposé… Vous voyez le topo.

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Pssst : Ça tombe bien, sur le blog de Tudigo, vous trouverez toute une sélection d'articles pédagogiques autour du Private Equity.

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Se faire accompagner

Le petit dernier, mais pas des moindre : vous faire accompagner ! Des conseillers en gestion de patrimoine, par exemple, peuvent vous guider dans votre stratégie d'investissement.

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Vous disposez ainsi d'un œil expert pour votre épargne !